La co-incinération nous est présentée comme la solution miracle pour produire moins de CO2. Nous disons FAUX . Il ne faut pas oublier que la co-incinération C’EST DE L’INCINERATION et produit aussi du CO2.(dioxyde de carbone participant à 40% à l’effet de serre)

  

Dans une cimenterie, les 2/3 du CO2 produit sont issus de la décarbonatation du calcaire avant cuisson. Un cimentier est, par définition, un gros producteur de CO2. Si on veut du ciment, c’est une étape incontournable. Le troisième tiers est produit par la combustion pour la cuisson des minerais.

L’économie de coke de pétrole réalisée en brûlant les déchets n’est pas significative : les déchets ont un pouvoir calorifique bien moindre, et il faudra quand même beaucoup de coke de pétrole pour les brûler et maintenir la température requise des 1.400 degrés indispensables à la fabrication du clinker.

Il faudra également plus de poids lourds transportant des déchets pour remplacer un poids lourd de coke de pétrole et le CO2 dégagé par les poids lourds supplémentaires est aussi à prendre en compte sérieusement dans le bilan carbone. En effet, si le CO2 produit par les poids lourds n’est pas produit PAR le cimentier, il est quand même produit POUR le cimentier. Dans l’atmosphère, c’est toujours du CO2 quelle que soit son origine.

Une bonne illustration, "PARTICULES FINES ET ULTRAFINES, nano particules...des incinérateurs.".


Nous pouvons observer:

   1.La poussière ultra fine de la matière crue qui passe au travers du filtre du silo. C'est inévitable avec un filtre à manche!
   2.Le panache de fumée de combustion du four s'élevant au dessus de la cheminée, qui est bleuté lorsqu'il est éclairé par le soleil. Pensez-vous que ce soit de la vapeur d'eau?

 

Les encombrants broyés, les boues séchées de stations d’épuration de tout le département et autres déchets, sont autant de produits hétéroclites qui, s’ils disparaissent en tant que tels, libèreront dans l’atmosphère un cocktail de gaz plus ou moins toxiques qui variera en fonction du mélange et de la provenance des déchets.(tout le département des Alpes-Maritimes)

 

Dans une usine d’incinération comme à la Sonitherm de Nice, il y a un traitement des gaz dégagés : ils sont lavés pour enlever les composés chlorés et soufrés, puis traités à l’ammoniac pour diminuer leur concentration en Nox (oxydes d’azote) avant d’être rejetés dans l’atmosphère.

Ce lavage des gaz n’est pas prévu dans la co-incinération. La cheminée de la cimenterie n’est équipée que de filtres à manches pour capter les grosses poussières.

LES MACHEFERS:  Les M.I.O.M. (Mâchefers d’Incinération d’Ordures Ménagères) sont les résidus de la combustion des déchets dans un incinérateur. Broyés avec la marne et le calcaire, Ils entreront dans la composition du ciment en « revalorisation matière ». Ils contiennent de la silice, de l’aluminium, du fer, bons pour le ciment, MAIS, ils sont également porteurs de polluants comme les métaux lourds, entre autres : MERCURE , PLOMB, CADMIUM , ARSENIC, CHROME. Ils contiennent également du S02 (dioxyde de soufre) du CARBONE ORGANIQUE et des DIOXINES. Il faut savoir qu’il y a plus de dioxines dans les mâchefers que dans les gaz qui sortent de la cheminée d’un incinérateur.

 

 

A l’usine d’incinération, à la sortie de la combustion, les mâchefers sont mouillés pour les refroidir. Ils seront ensuite transportés par camions à la cimenterie et entreposés dans un local spécialement conçu où ils s’égoutteront. Pour les 30.000 tonnes de MIOM, il est prévu 1.000 tonnes d’eau d’égouttage. Ces eaux, chargées de polluants, seront détruites en les injectant dans le four : 1.000 tonnes par an donnent une moyenne de 3 tonnes par jour. ON VA BRULER DE L’EAU !…et on retrouvera les polluants soit dans le ciment soit dans l’atmosphère. Que dire de l’économie d’énergie en mettant de l’eau dans le four ?…

 

 

Les mâchefers, égouttés et broyés avec la marne et le calcaire, arriveront au four en passant par la tour de préchauffage. Ils seront donc chauffés progressivement, laissant déjà se dégager les  constituants les plus volatils. Exemple :l’arsenic qui se vaporise à 450 degrés.

 

Les mâchefers, tels qu’ils sortent de l’Ariane, ne sont pas «  valorisables ». C’est le directeur de la SONITHERM qui nous l’a affirmé. Aucun tri des déchets n’est prévu à l’arrivée des bennes. On trouve toujours dans les poubelles des déchets non autorisés comme des gravats, de la ferraille, des BATTERIES, ce qui contribue à rendre les mâchefers encore plus toxiques. Alors pourquoi donner une autorisation pour un produit qui n’existe pas ?

 

Le fait de dire que tous les polluants seront « piégés » dans le ciment est un leurre. Il faut penser à l ‘incidence sur la santé de tous ceux qui vont respirer directement le « ciment aux mâchefers » : les ouvriers travaillant à la fabrication du ciment ou à sa mise en œuvre sur les chantiers. D’autre part, sous l’effet du vieillissement ou des pluies acides, les enduits et les bétons se désagrègeront petit à petit et libèreront ce que les apprentis sorciers auront voulu y cacher

 

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