ASSOCIATION PAILLON VERT

DEFENSE DE L'ENVIRONNEMENT
 
 
Les dernieres nouvelles:

Nous apprenons qu’une demande d’extension  géographique relative à la provenance des mâchefers et des granulés de boues séchées  a été demandée par VICAT auprès de la Préfecture.  En effet, l’usine de l’Ariane ne peut fournir le type de mâchefers qui figure dans l’arrêté d’autorisation de novembre 2008. De même, les boues séchées à Bar-sur-Loup n’existent pas puisque cette usine de séchage n’a jamais été construite. VICAT demande que ces déchets puissent venir d’autres points du département. En allongeant les trajets d’approvisionnement, cette nouvelle autorisation remettra en cause le bilan carbone sur lequel s’est appuyé le cimentier pour faire sa demande initiale.

Un arrêté ministériel du 5 MAI 2010 (Ecologie, Santé, Logement, Industrie) a instauré une procédure de DEROGATION AU CODE DE LA SANTE PUBLIQUE, malgré l’AVIS DEFAVORABLE DE L’A.S.N. (Autorité de Sûreté Nucléaire). Il s’agit, pour les industriels qui en feront  une demande motivée, de pouvoir recycler des déchets provenant d’une activité nucléaire et qui sont contaminées ou susceptibles de l’être, pour la fabrication de biens de consommation ou de produits de construction. Seuls seront exclus : les aliments, les jouets, les bijoux, les cosmétiques et les matières en contact avec les aliments et l’eau. La CRIIRAD (commission de Recherche et d’Information Indépendante sur la Radio-Activité) a déposé un recours auprès du Conseil d’Etat. Consultez le site de la CRIIRAD : http://www.criirad.org

Lettre aux adhérents (le 20 septembre 2010)

Chers adhérents, chers amis

Nous avons été silencieux depuis le compte-rendu de l’Assemblée Générale du mois de mars, aussi nous reprenons contact  avec vous en cette période de rentrée. En effet, nous attendions toujours la réponse du Préfet , de Vicat et de Lafarge à nos requêtes déposées en juin 2009 auprès du Tribunal administratif.

Nous avions appris que Vicat avait demandé deux nouveaux  arrêtés puisque les boues de STEPU séchées de Bar-sur-Loup n’existaient pas et que les mâchefers de l’Ariane étaient incompatibles avec la fabrication du ciment. Nos arguments étaient valables puisque, sans attendre que le T.A. juge notre requête, le préfet a accordé, le 2 mars 2010, deux nouveaux arrêtés autorisant Vicat à utiliser les boues séchées et les mâchefers, en provenance de tout le département des Alpes-Maritimes. A la suite de quoi, l’avocat de Vicat  répond  le 30 mars 2010  (enfin ! et comme par hasard…) que nos arguments ne sont pas valables puisqu’il y a les nouveaux arrêtés ! (A ce jour et à notre connaissance, il n’y a pas encore de  granulés de boues ni de mâchefers utilisés à la cimenterie.)

Mais il faut bien se rendre compte que le Préfet veut à tout prix se débarrasser des déchets chez nous, sans tenir compte  de la situation géographique de notre vallée, malgré l’étude climatologique du professeur Carréga. Même les écrits de Vicat sont déformés par le Préfet :
Dans une lettre du 2 mars 2007 adressée au Préfet, Vicat disait : « il ne devrait y avoir  en définitive aucune augmentation du trafic » Le Préfet dit, dans son mémoire en réponse au Tribunal administratif, que dans la lettre du 2 mars 2007  « la Sté Vicat était en mesure de garantir  qu’il n’y aurait en définitive aucune augmentation de trafic ». Nous considérons que déformer ainsi la chose écrite s’apparente à de la malhonnêteté intellectuelle.

Pour le moment, et malgré les autorisations, la co-incinération ne fonctionne pas correctement. 1.948 tonnes en 2009, quelques 9.000 tonnes en 2010 sur les 105.000 autorisées, cela explique que le trafic ne paraît pas avoir vraiment augmenté. L’usine a été plusieurs fois arrêtée, l’adaptation aux nouvelles fonctions n’est pas évidente.

Malgré tout, la co-incinération en cimenteries figure toujours dans le nouveau Plan Départemental  d’Elimination des Déchets Ménagers et Assimilés. Ce plan a été révisé mais les associations n’ont pas obtenu de  faire disparaître la co-incinération. Il  va être soumis à enquête publique. S’il présente des points positifs, nous ne pouvons toutefois l’accepter en  totalité . Nous refusons la co-incinération des déchets en cimenteries (Lafarge et Vicat) et nous manifesterons notre opposition auprès du Commissaire-Enquêteur dont la permanence se tiendra, pour notre secteur,  à  Contes le 23 septembre 2010 de 9 à 12 heures  et de 14 à 18 heures, à la salle Miaglia (à côté de la piscine). Le document  y est consultable  du lundi au vendredi de 8H.30 à 12H.30 et de 14H. à 17H  du 6 septembre au 8 octobre 2010.


Nous vous  demandons  de bien vouloir signifier votre désaccord, soit en allant auprès du Commissaire-Enquêteur le jour de la permanence, soit par simple lettre adressée à : - Monsieur le Président de la Commission d’Enquête relative au Plan Révisé d’Elimination des Déchets Ménagers et Assimilés.
Conseil Général des Alpes-Mmes – DEDD  Service Déchets et Carrières

Route de Grenoble – 06201 Nice CEDEX 3

ETUDE DE RISQUES SANITAIRES : le cabinet BURGEAP a rendu les résultats de l’étude en février 2010. Nous en avons eu un aperçu  le 1er juillet et les résultats détaillés nous ont été promis pour septembre. Pourquoi le Conseil Général garde-t-il si longtemps ces résultats ? Nous nous interrogeons  sérieusement.

Comme vous le voyez, ce n’est pas facile, mais nous continuons. Merci pour votre fidélité et votre soutien.

L. Goubely
Présidente.





Lettre de l'association paillon vert à Monsieur le commissaire enquêteur (le 23 septembre 2010)

Notre association ne peut rester insensible au Plan d’Elimination des Déchets  Ménagers et Assimilés (PEDMA) tel qu’il est soumis à l’enquête publique.
Comme son nom l’indique, ce plan comporte essentiellement des  objectifs à atteindre pour  éliminer au maximum les déchets, ce qui est une bonne chose en soi, mais la base incontournable  du problème est  la production des déchets.


Le PEDMA prévoit :
De renforcer le réseau des déchetteries

De développer les centres de tri
D’optimiser les C.V.E
De stabiliser les encombrants

De développer la co-incinération en cimenterie

Dans  ses grands principes le Plan aborde  aussi  la réduction de la production des déchets.

Mais, le conditionnement de tout ce qui est mis sur le marché est source catastrophique de déchets et il est difficile de passer outre. Or, il n’est pas possible au Département de faire en sorte qu’il n’y ait  pas, par exemple, de suremballages inutiles. C’est à l’échelon de la France, voire de l’Europe d’adopter de nouvelles règles, les industriels étant souvent des multinationales. Sans parler de ce qui vient de l’étranger, souvent de mauvaise qualité et encombrant rapidement nos poubelles. Il faut faire un trait sur l’ère du jetable.

Responsabiliser  individuellement les usagers par une facturation en fonction des quantités produites serait une bonne chose. Mais elle n’est pas réalisable dans l’immédiat avec les bacs collectifs disposés dans les quartiers (où d’ailleurs les gens indisciplinés mettent encore des déchets recyclables !). Cette méthode ne pourra s’appliquer qu’avec l’installation de poubelles individuelles, projet réalisable en zones rurales mais difficilement applicable en immeubles.

Optimiser les C.V.E. : Les incinérateurs (appelons les choses par leur nom).
On va encore brûler un maximum en connaissant toutes les nuisances dues à la pollution par ces installations. Les incinérateurs qui devaient disparaître n’auront disparu que du vocabulaire.

Stabiliser les encombrants : Tous les appareils électro-ménagers sont rapidement obsolètes.  Ils ne sont pas conçus pour durer. Quel est le pouvoir du Département en la matière ?
Leur temps de vie est très court par rapport à 20 ou 30 ans en arrière. Les réparations souvent problématiques à cause de la disponibilité aléatoire et le coût élevé des pièces détachées font pencher le client vers le remplacement. 

Les progrès rapides de la technologie incitent également au changement plutôt qu’à la réparation d’un produit vite dépassé. L’obsolescence programmée est le symbole de la société du gaspillage. Et sur ce point que préconise le PEDMA ?
Développer la co-incinération en cimenteries : Les usines Vicat et Lafarge sont déjà autorisées à traiter plus de 112.000 tonnes de déchets en valorisation thermique ou matière et le PEDMA envisage de développer cette filière. A quoi faut-il s’attendre dans la vallée des Paillons?

Comme les associations de protection de l’environnement l’ont déjà dit lors de la révision du Plan, ceci est une solution de facilité qui ne tient pas compte de la situation particulière de notre vallée :
Site encaissé, mal ventilé, laissant stagner les effluents toxiques (étude du Professeur Carréga)

Cocktail de toutes sortes de produits chimiques pouvant produire des résultats dangereux imprévisibles. Que fait-on du principe de précaution?
Routes non adaptées à une circulation intense de poids lourds dans la traversée de nombreuses agglomérations sans trottoirs où, à certains endroits les poids lourds sont obligés de s’arrêter pour pouvoir se croiser (RD 21) Les poids lourds qui circulent dès 3 H.1/2 le matin provoquent une pollution sonore accentuée par l’étroitesse de la vallée qui  fait écho. A cette pollution sonore s’ajoute la pollution atmosphérique qui est déjà excessive comme l’attestent les relevés d’ATMO PACA.  Et on voudrait en rajouter.

La co-incinération dans nos vallées où l’habitat est dense est une  véritable aberration.

Valorisation matière des mâchefers d’UIOM par incorporation dans la fabrication du ciment:
Il n’y a, à notre connaissance, aucune expérimentation en retour qui pourrait nous assurer de son innocuité. S’il y en avait au moins une, on n’aurait pas manqué de nous la citer en exemple, depuis que nous nous battons contre.
A notre avis, c’est une élucubration d’apprentis sorciers qui  pourrait déboucher sur un scandale analogue à celui de l’amiante. Même classés «Valorisables» les mâchefers sont encore interdits en sous-couche de route dans les Alpes-Maritimes à cause de la proximité routes-cours d’eau qui polluerait la nappe phréatique.  Ils sont chargés de métaux lourds comme le plomb, pour n’en citer qu’un qui est reconnu comme particulièrement dangereux.
Le principe de la conservation des masses «rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme» implique que dans une transformation chimique la masse se conserve, mais aussi que le nombre d’éléments de chaque espèce chimique se conserve également. L’utilisation du ciment issu de cette nouvelle technique sera dangereuse pour les ouvriers des cimenteries et les ouvriers du bâtiment qui en inhaleront journellement. Et, à long terme, le vieillissement inéluctable des bétons dégagera également des poussières toxiques.
Les décideurs engagent aujourd’hui leur responsabilité à plus ou moins long terme.


CONCLUSION
On peut toujours inciter les habitants à mieux trier leurs déchets, voire,  à faire moins de gaspillage, mais  la production des déchets par habitants est soumise à la production des déchets par les industriels. Malheureusement, le PEDMA n’avance pas de solution précise pour cet aspect fondamental du problème.
En fonction de quoi, l’association Paillon Vert donne:
 
UN AVIS DEFAVORABLE



Lettre de l'association paillon vert à Monsieur le Préfet (13 janvier 2011)

OBJET : Cimenterie VICAT – Carrières.

Monsieur le Préfet,
Nous vous prions de bien vouloir trouver ci-joint deux photos prises sur la carrière des Clues (commune de Blausasc).

La première montre de façon incontestable la façon dont est exploitée cette carrière au profit de la cimenterie Vicat. Depuis plus d’un mois le Paillon est complètement obstrué ce qui représente un danger en cas de fortes crues. Cette façon de procéder est habituelle , d’ailleurs une telle infraction avait déjà fait l’objet d’une mise en demeure de remise en état par arrêté préfectoral du 13 août 2002.

La deuxième nous laisse penser que l’exploitation va bien au-delà de ce qui est autorisé dans l’arrêté du 1er août 1997, sans compter les projections de pierres qui endommagent régulièrement le CD 21. Une telle dégradation est-elle conforme à cet arrêté ? Est-elle conforme aux modifications de phasages  faisant suite au contrôle de l’inspecteur des installations classées en date du 11 juin 2007 ?

Nous n’avons plus été réunis en Commission Locale d’Information Carrières depuis 2004. Y en a-t-il eu d’autres ?
Elles sont prévues tous les deux ans par arrêté préfectoral du 20.10.1998 en application de l’arrêté d’autorisation du 1er août 1997.

Afin d’apporter des éclaircissements à ces questions, ainsi qu’au sujet des autres sites, nous vous demandons de bien vouloir réunir une Commission Locale d’Information carrières en vous rappelant que nous avions déjà procédé à cette demande par courrier du  10 septembre 2009.

Nous vous remercions pour l’attention que vous voudrez bien nous accorder et nous vous prions d’agréer, Monsieur le Préfet, l’assurance de notre parfaite considération.

L. Goubely
Présidente

clues du paillon

 
 clues du paillon
 
 
SUITE AU COURRIER DE PAILLON VERT

nettoyage clues paillon
 



nettoyage clues paillon 2


Lettre de l'association paillon vert aux adhérents (mai 2011)

Chers adhérents,
Quelques nouvelles pour accompagner ce compte-rendu du C.A.
Co-incinération :  Comme nous le disions dans le compte-rendu de l’assemblée générale, Mr. Alcazer, directeur de l’environnement chez Vicat, reconnait  que les essais d’incorporation des mâchefers dans la fabrication du ciment sont « non concluants ». cette déclaration  faite au cours de la CLIS  qui est une réunion officielle en présence du Sous-Préfet  Montagne  Mr. Marrot , et, reportée dans le compte-rendu de cette réunion dressée par Mme Bernardini secrétaire générale de la sous-préfecture de Nice-Montagne, nous a été utile peu de temps après. En effet, dans le cadre des recours, le Préfet a de nouveau répondu au Tribunal Administratif,  sans être plus informé, que l’utilisation des mâchefers se pratique ailleurs sans problème ! Nous avons immédiatement transmis copie du compte-rendu officiel de la CLIS  à notre avocat pour qu’il puisse mettre ces affirmations en parallèles dans son argumentation de défense.

Etude de risques sanitaires (E.R.S.) :  La demande d’une réunion du comité de suivi vient d’être adressée au président du Conseil Général,  par lettre recommandée  au nom du collectif,  afin d’avoir plus d’éclaircissements sur les résultats de cette étude et éventuellement sur les prolongements à lui donner. En attendant nous avons également transmis  la conclusion à notre avocat. En effet, s’il est dit que la combustion de fuel lourd et le brûlage des déchets verts  représentent une forte source de particules fines, il est précisé aussi : « qu’à ces sources d’émissions s’ajoutent des conditions météorologiques particulièrement défavorables dans les vallées des Paillons. Le régime des brises thermiques associé aux inversions thermiques importantes en toutes saisons favorisent l’accumulation des polluants » C’est exactement ce que nous répétons depuis des années quand nous refusons toute  pollution supplémentaire.

La forêt de Lucéram : Nous avions été alertés pour  les coupes qui s’y pratiquent. La réponse de l’O.N.F. était on ne peut plus rassurante. Nous la citions dans le compte-rendu de l’A.G. A  la suite  de nouvelles réclamations, nous sommes quand même allés voir sur place, au col de LA BLE avec les associations ACME et Paillon environnement. Nous avons pris des photos : c’est hallucinant ! Nous avons donc demandé un rendez-vous au Maire de la commune de Lucéram  afin  d’avoir des informations plus précises en demandant de voir les plans de ce projet. Nous vous tiendrons au courant.

Encombrement du lit du Paillon dans les Clues : Après notre intervention en janvier auprès de la préfecture, les chûtes de roches  provenant de la carrière et faisant un barrage dangereux  ont enfin été déblayées. Les travaux sont presque terminés.

(Quelques retardataires doivent encore leur adhésion 2011. Merci d’y penser.)
Cordialement, pour le bureau, L.Goubely.

Lettre de l'association paillon vert à Monsieur le Préfet (24 mai 2011)

Monsieur le Préfet,
Une fois de plus nous revenons vers vous au sujet des nuisances dans la vallée du Paillon. Outre la pollution aux particules fines ayant fait l’objet d’une Etude de Risques Sanitaires dont nous attendons d’ailleurs la suite, nous tenons à attirer votre attention, cette fois-ci en particulier, sur les pollutions sonores.

Les camions qui transportent les déchets à co-incinérer à la cimenterie VICAT repartent  vides ce qui augmente considérablement le bruit engendré par leur passage  sur une route qui est déjà très détériorées. Il est  vraiment regrettable que le C.D. 21, entièrement remis à neuf il y a quelques années, soit déjà dans un état aussi lamentable en raison du fort trafic poids-lourds. Les véhicules vides rebondissent sur les déformations de la chaussée et font un bruit infernal qui se répercute en écho entre les collines puisque, nous le répétons encore, notre vallée est très étroite.

La promesse de VICAT assurant des transports combinés  déchets/produits cimentiers ne semble pas tenue. La co-incinération était présentée comme une solution miracle pour régler les problèmes de déchets, sans inconvénients pour les habitants de la vallée. A l’évidence ce n’est pas le cas.

D’autre part, en ce qui concerne également la pollution sonore, nous attirons votre attention sur le fait que le dispositif  mis en place à la suite de l’accident mortel du jeune CAPRETTI, aux Novaines de Peillon, n’est pas particulièrement dissuasif. En effet, les poids lourds et autres véhicules continuent  de couper plus ou moins le virage et les plots lumineux mis en place pour déterminer l’axe de la chaussée ne sont pas respectés. Il en résulte un claquement répétitif très bruyant qui perturbe la quiétude des riverains sans pour autant apporter  plus de sécurité puisque le virage est constamment coupé. Les quilles  blanches , installées en d’autres  lieux du parcours, n’ont pas partout été  respectées non plus puisqu’il en manque beaucoup, mais elles ont au moins l’avantage d’être silencieuses et pourraient avantageusement remplacer les plots lumineux en obligeant les véhicules à  respecter l’axe médian de la route (ancienne ligne blanche).

Nous ne pouvons qu’insister auprès de vous pour prendre des mesures pour pallier ces  nuisances

Veuillez agréer, Monsieur le Préfet, l’assurance de notre parfaite considération.
L. Goubely Présidente

Mars 2012

 1 an aprés, les clues du Paillon sont de nouveau encombrées par l'exploitation de la carriere????


clues paillon encombrées 2

clues paillon encombrées 3

 



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